<aside> ⏳ En résumé. La lumière que nous avons sur notre lieu de travail peut avoir un impact positif ou négatif sur la santé, amélioration de la concentration et de la productivité. L’usage de la lumière est réglementé par la loi francaise. De l’autre côté des économies d'énergie sont possibles notamment grâce à la rénovation (installation de LED et/ou gestion automatique de l'éclairage suivant la lumière du jour ou la présence des utilisateurs).

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<aside> 🎯 Objectifs. Cette fiche a pour objectif de vous donner les conseils pratiques permettant à la fois de faire des économies et de maintenir la qualité de l'éclairage sur votre lieu de travail.

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Optimiser l'éclairage du lieu de travail

Pourquoi cette démarche est-elle importante?

Dans son dossier sur l'éclairage l'ADEME rappelle qu'en France l'éclairage des bâtiments tertiaires consomme 7 TWh par an, soit 18 % de la consommation totale d’électricité de ces bâtiments, et dont 50% sont des bureaux ou open spaces.

Des économies d'énergie sont possibles notamment grâce à la rénovation (installation de LED et/ou gestion automatique de l'éclairage suivant la lumière du jour ou la présence des utilisateurs). D'ailleurs l'ADEME évalue à 39kWh (soit 8€ / m²/an, maintenance comprise) les économies possibles pour un mètre carré rénové avec ce type d'équipements, et 2,6 kg d’émission de CO2 évités.

Pourtant, il n'est pas question de sous éclairer les espaces de travail ! Un espace de travail bien éclairé est gage de bonne santé, de qualité de vie au travail et de meilleure productivité!

Comment mettre en place cette démarche?

1) Quelques précisions réglementaires

• L’arrêté du 1er août 2006, relatif à l’accessibilité des handicapés dans les établissements recevant du public, exige notamment que les niveaux moyens d'éclairage dans les zones de circulation des personnes soit de :
  • 100 lux dans les couloirs,
  • 150 lux dans les escaliers,
  • 50 lux dans les parkings.

Ces valeurs correspondent à des niveaux moyens d’éclairage.

• Par ailleurs, la norme NF EN 12464-1 (juillet 2011) 🔗 précise les niveaux d’éclairage moyen à maintenir selon 260 types de tâches de travail, quel que soit l’âge de l’installation.
• Par ailleurs, en entreprise, l’éclairage est soumis à des normes précises, notamment via les décrets d’application N° 83-721 et N° 83-722 du 2 août 1983 du code du travail qui précisent : « L’éclairage doit être conçu et réalisé de manière à éviter la fatigue visuelle, ainsi que les affections de la vue qui en résultent, et permettre de déceler les risques perceptibles à la vue. Les locaux de travail doivent autant que possible disposer d’une lumière naturelle suffisante ».
• Enfin, l’AFE (Association française de l’éclairage) recommande un éclairage moyen de 300 lux pour une activité du bureau, de 500 lux pour une activité de traitement de données ou de dactylographie et pour l’éclairage d’une salle de conférence.
• Les normes françaises NF X-35-103 et NF EN 12464-1 sont également à prendre en compte dans l’éclairage des espaces de travail.

2) L'impact de la lumière sur notre santé et nos capacités de travail

Impact positif sur la santé, amélioration de la concentration et de la productivité

C'est maintenant une évidence, la lumière du jour à un impact positif sur notre santé et de nombreuses études ont montré que le fait de profiter de la lumière naturelle et d'avoir une vue sur l'extérieur stimulent positivement notre organisme.

En effet, la lumière du jour varie dans ses couleurs, sa luminosité et son intensité tout au long de la journée en fonction de l’heure, de la saison et du lieu, ce qui impacte notre rythme circadien. D'où l'importance de positionner les bureaux et lieux de travail autant que possible près d'une fenêtre ou d'une source de lumière naturelle.

Lorsque ce n'est pas possible de profiter pleinement de l'éclairage naturel (notamment lorsque la quantité de lumière diminue fortement en hiver), il faudra choisir des lampes dont la lumière est proche de cette du jour et pourquoi pas investir dans des lampes de luminothérapie si nécessaire.