<aside> ⏳ En résumé. Cette fiche présente différentes options de mobilité douce qui sont des alternatives à la voiture, à mettre en place pour les salariés, en présentant des solutions concretes de partage de flottes - vélos, trottinettes, scooter ou VTC.

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Mettre a disposition de ses salariés des solutions de mobilité douce

Pourquoi cette démarche est-elle importante?

Les polluants atmosphériques, et en particulier les particules, représentent un enjeu sanitaire majeur. D'ailleurs, en 2013, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé la pollution de l'air extérieur et les particules de l'air extérieur comme cancérogènes certains pour l’homme. En France, il est estimé que l’exposition aux particules fines réduit l’espérance de vie de 8,2 mois et selon l’OMS, la pollution par les particules est à l’origine de 6% des décès prématurés en France en moyenne, dont la moitié est attribuée aux émissions du trafic routier.

Les coûts de santé (décès prématurés, bronchites chroniques...) de la pollution représentent chaque année entre 20 et 30 milliards d’euros (Md €) en France (Source : ADEME "Impacts des transports sur l’environnement" - septembre 2016). Pour lutter contre ce fléau, plusieurs solutions sont possibles, comme le co-voiturage, l'utilisation des transports en commun. Mais on peut aussi envisager de choisir pour nos déplacements, des véhicules plus respectueux de l'environnement. Cette fiche vous propose d'explorer quelques solutions pour vous déplacer en respectant au mieux la planète. Et vous pourrez ensuite consulter d'autres fiches sur ces sujets, notamment celle de l'utilisation du co-voiturage.

Comment mettre en place cette démarche?

1) Vélos et trottinettes partagés

Dans la plupart des villes (grandes ou de taille moyenne), l'offre de solutions de déplacement alternatives est aujourd'hui conséquente.

Qu'il s'agisse de vélos ou de trottinettes partagés, vous trouverez sûrement une solution adaptée à certains de vos déplacements.

Côté vélo, il existe plus de 30 services similaires que l’on peut trouver sur le territoire français avec plusieurs milliers de bicyclettes à disposition : Vélib, V’Lille, Vélo’v, Vélivert, Vcub, Bicloo…
Concernant les trottinettes, Lime, Dott et Tier sont les trois opérateurs sélectionnés par la ville de Paris pour les deux prochaines années, mais vous trouverez sûrement un offre dans la plupart des grandes villes françaises. Si l'on se penche sur les trottinettes électriques, il faut savoir que l'intérêt écologique n'est pas aussi positif que ça. En cause, leur faible durée de vie dû notamment aux incivilités (28 jours selon une étude de 2019 même si ce chiffre a depuis été remis en cause par certains fabricants) et l'impact carbone de leur fabrication.

L'utilisation d'un service de vélos partagés, même s'il faut être conscient que ce n'est pas toujours la panacée (stations peu fournies, vélos lourds et parfois en mauvais état, ...), présente malgré tout plusieurs atouts :

Fini le stress de ne pas retrouver son propre vélo ou sa trottinette quand on revient.
Plus de liberté dans sa façon de se déplacer : on veut partir en vélo le matin et rentrer en métro en fin de journée parce qu’il pleut par exemple.
Profiter des systèmes d'abonnements pour en finir avec le casse tête des prix et profiter d'une réduction des tarifs.
On pratique une activité physique en plus de réduire considérablement son impact sur l’environnement.

Utiliser le vélo ou la trottinette à assistance électrique, pourquoi pas : que vous soyez propriétaire du votre, qu'il soit mis à disposition par la structure à ses salariés ou en partage sur le même principe que les solutions proposées ci-dessus, c'est une bonne alternative pour les trajets un peu plus longs ou si vous vous déplacez dans des zones plus escarpées.

2) Le scooter électrique partagé

Le scooter électrique bénéficie d'un avantage certain face à son équivalent thermique puisqu'il n'émet aucun bruit à l'usage.

Pour la recharge, plusieurs solutions : soit ramener les scooters vers les stations de recharge, soit d'échanger les batteries lorsque l'autonomie devient trop faible, grâce à la mise en place d'un service dédié par l'entreprise gestionnaire.